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Conjoncture Septembre – Octobre 2023

La 125e édition du journal bilingue de PluriConseil est disponible avec des articles de qualité dont le premier est « Les leçons du passé » de Sushil Khushiram.

Cette dernière écrit :

Il est clair que l’économie mauricienne est engagée sur une pente glissante qui ne manquera pas de déboucher sur une crise, à moins que les politiques populistes ne soient réajustées. Les déséquilibres macro-économiques persistent, et le risque d’un troisième déclassement du crédit
souverain au statut de junk n’est pas à écarter.

La dette publique est à un niveau élevé et insoutenable, résultant du financement de déficits budgétaires excessifs, malgré le recours massif à la planche à billets de la banque centrale. L’inflation, récemment à deux chiffres, devrait rester forte dans les années à venir. La croissance du PIB à moyen terme ne devrait pas dépasser 3 % par an, en raison d’une population active en déclin et de secteurs clés touchés par un manque de main-d’œuvre. L’investissement est de plus en plus concentré dans des activités relativement moins productives, telles que des projets à portée politique dans le secteur public et des développements immobiliers dans le secteur privé.

Autre papier d’intérêt est celui de Sameer Sharma ayant le titre « La taxe sur la valeur foncière pour réduire les inégalités ».

L’île Maurice, un joyau de l’océan Indien, est connue pour sa beauté naturelle, sa diversité culturelle et sa croissance économique fulgurante. Cependant, derrière cette façade idyllique se cache une réalité troublante : les inégalités de richesse y sont en constante augmentation. Pour lutter contre ce fléau, l’île Maurice pourrait s’inspirer du succès de la taxe sur la valeur foncière, un instrument puissant utilisé avec succès dans d’autres pays pour réduire les inégalités de richesse.

La taxe sur la valeur foncière, également connue sous le nom de land value taxation (LVT), est une forme de taxation qui repose sur la valeur de la terre nue, excluant les améliorations apportées au terrain. Contrairement aux taxes traditionnelles sur la propriété qui pèsent sur les bâtiments et les infrastructures, la LVT vise à capturer la valeur économique de la terre en elle- même. En d’autres termes, la taxe est basée sur l’emplacement de la propriété et sa valeur potentielle, plutôt que sur les investissements ou les améliorations apportées à la propriété.

Ou encore sur un des postes les plus imcompris dans une entreprise, soit celui du CEO, « What makes an exceptional CEO? » par Mubarak Sooltangos,

A chief executive officer (CEO) is, by definition the topmost officer in a business organisation, responsible for the proper execution of all operations. But this definition is restrictive because more importantly, he has a primordial task, requiring intelligence and foresight, which is the formulation of a strategy and obtaining the approval of his Board of Directors. This involves issues relating to the future, i.e. a continuation of the growth of the business and very often departures from previous strategies if circumstances demand, and this may involve costly investments.

The CEO is not expected to execute operational processes personally, but he must have an insight into various operational issues like production, marketing, sales, human resource management, accounting, logistics and finance management. On top of this, for his strategic decisions, he needs to be aware of major happenings in the world, in his sector of activity and in competing businesses, and must have the required judgment to sieve important information from peripheral issues.

The span of a CEO’s responsibility is wide, and he must have an understanding of all operational issues, albeit with limited depth, to be able to have a “helicopter view” of the whole business, and avoid being misled by mid-managers, who are, by nature, specialists in their respective fields.

Voting with their feet est le titre qu’a choisi Lipton Matthews pour sa reflexion,

The exodus of human capital is a primary concern for developing countries wishing to stem the tide of emigration. Some believe that emigration prevents poor countries from capitalizing on the talents of their best people. Critics suggest that poor countries would excel if the smartest minds did not emigrate. Theoretically, this sounds plausible; however, it obscures the inspiration for emigration.

If underperforming countries could equip their citizens with superior alternatives, then they would not migrate. Richer countries lure quality immigrants because of their infrastructure. Immigrants are attracted to their universities, institutions, and commercial excellence. Working in a developed country provides greater scope for professional enrichment.

Conjoncture Septembre-Octobre 2023
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