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Des chercheurs de KFSH&RC et de KAUST découvrent le gène responsable de la reproduction de la souche de paludisme

l s’agit là d’une véritable découverte scientifique : en collaboration avec l’université des sciences et technologies du roi Abdallah (« KAUST ») et aux côtés de chercheurs venant du Royaume-Uni, des États-Unis et d’Inde, une équipe de chercheurs du King Faisal Specialist Hospital and Research Centre (« KFSH&RC ») a mis au jour un gène important essentiel à la lutte contre le paludisme. Ce gène, baptisé PfAP2-MRP, joue un rôle primordial dans le processus de réplication de Plasmodium falciparum, le parasite responsable de la souche de paludisme la plus létale.

Des techniques de laboratoire avancées ont permis aux chercheurs d’inhiber le gène PfAP2-MRP, révélant ainsi son rôle critique dans le cycle de vie du parasite responsable du paludisme dans les globules rouges. L’inhibition vient compromettre la capacité du parasite à se reproduire, atténuant ainsi la gravité des symptômes de la maladie et limitant sa propagation. Cette découverte a de grandes répercussions, car elle porte sur le paludisme provoqué par Plasmodium falciparum, qui chaque année coûte la vie à plus de 500 000 personnes.

Le Dr Ashraf Dada, président du service de pathologie et de médecine de laboratoire au King Faisal Specialist Hospital and Research Centre à Djeddah et chercheur en chef, explique : « Cette découverte ouvre la voie au développement de traitements plus efficaces contre la souche de la maladie la plus létale, Plasmodium falciparum. » Par ailleurs, cette étude permet aux scientifiques de mieux comprendre la progression de la maladie et son interaction avec le système immunitaire de l’être humain, contribuant par là même à renforcer les initiatives de lutte contre la propagation du parasite responsable du paludisme le plus fréquemment rencontré en Afrique.

Qui plus est, l’étude en question a démontré que le gène PfAP2-MRP régulait la production de récepteurs protéiques diversifiés sur le plan génétique permettant au parasite d’échapper aux attaques du système immunitaire de l’hôte. Ce mécanisme joue un rôle déterminant dans la propagation du paludisme et met en exergue l’importance du gène dans le développement de stratégies thérapeutiques futures.

Publiée dans la prestigieuse revue Nature, cette étude fort intéressante est le fruit de l’étroite collaboration entre KFSH&RC et KAUST dans le cadre d’activités de recherche innovantes visant à faciliter la détection de la présence de microbes, bactéries et parasites, tout en soulignant l’effort de lutte contre les pathogènes et d’amélioration de la santé humaine entrepris à l’échelle mondiale.

Le King Faisal Specialist Hospital and Research Centre compte parmi les leaders mondiaux de la prestation de soins de santé spécialisés, encourageant l’innovation et servant de centre de formation et de recherche médicale avancée. Par l’entremise de partenariats stratégiques avec des institutions locales, régionales et internationales, l’hôpital s’emploie à faire avancer les technologies médicales et à élever les normes en matière de soins à l’échelle mondiale.

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