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Parlons de : L’esclavage

Après la période d’apprentissage de 4 ans, qui a suivi l’abolition de l’esclavage le 1ᵉʳ février 1835, les esclaves libérés définitivement ont-ils abandonne l’industrie sucrière comme veut le faire croire la pensée populaire ?

Benjamin Moutou, éminent tribun, vient nous donner son éclairage sur cette perception qui écorne l’image de la population servile et de ses descendants .

Il est important, dans le sillage des célébrations de l’abolition de l’esclavage , de remettre les pendules des légendes à l’heure .

Elles contribuent au retard dans la réparation durable des conséquences de ce crime contre l’humanité que fut l’asservissement de l’homme par l’homme.

Ce genre de débats de fond devraient avoir une place privilégiée sur la table des célébrations .

Si une bonne partie des esclaves de pioche, qui constituaient 40 % des asservis, avaient fui les plantations qui leur renvoyaient à un passé douloureux, cela ne veut pas dire que tous les esclaves avaient coupé le pont avec l’industrie sucrière.

Ceux qui étaient impliqués dans d’autres maillons de la chaine de production étaient, eux, maintenus leur postes.

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