Le journal bilingue de Pluriconseil est paru et il est question de la Banque de Maurice en première page avec l’article signé Sameer Sharma.
Le titre est « The Bank of Mauritius in the era of perma crises » et commence comme ceci:
Mohamed El-Erian, a prominent economist and investor, defines perma crises as persistent and recurring patterns of economic and financial instability that hinder sustainable growth and prosperity. According to him, perma crises are often characterized by a combination of structural problems, policy flaws and institutional weaknesses. These factors create a vicious cycle, where short-term fixes fail to address the underlying issues, leading to a perpetual state of crisis. To tackle perma crises, El-Erian emphasizes the need for comprehensive reforms at both the national and international levels. He stresses the importance of addressing structural imbalances, such as income inequality, excessive debt, and inadequate investment in education and infrastructure.
Eric Ng Ping Cheun signe lui en page 4, « L’Anti-économique de la guerre »:
Il n’y a rien de plus anti-économique que la guerre. Contrairement à une idée reçue, la guerre et le capitalisme sont incompatibles. Le marché est fondé sur une coopération pacifique entre les gens, entre les nations, car c’est ce que requiert la division du travail. La guerre, elle, est l’antithèse de la coopération mutuelle. C’est aussi un mythe que l’économie de marché ne peut fonctionner qu’en temps de paix, et que, dans une situation de guerre, le gouvernement doit prendre le contrôle de la production.
Le dernier article pose une question « Qu’est-ce que la République ? », la réonse est donné par Michel Ahnee,
Conjoncture Novembre-Décembre 2023Il paraît nécessaire, pour partir du bon pied, de nous interroger sur le sens du mot “République”. Lorsque l’île Maurice devient une République le 12 mars 1992, l’école mauricienne ne s’est pas mise à enseigner ce qu’est la République. Pourtant, ce changement de 1992 est crucial, car il s’agit, tout bonnement, d’un changement de notre régime politique. Et il est quand même triste, pour ne pas dire stupide, de vivre sous un régime politique sans savoir le définir et le distinguer des autres types de régimes.
