Un pan de l’histoire de Maurice et des oeuvres caritatives a été montré sur grand écran le 20 novembre 2024 en présence de nombreux invités et des amis de la culture.
Parmi se trouvait, Mgr Jean Michaël Durhône, Cardinal Maurice Piat, les responsables de la Congrégation des Sœurs de Charité de Notre-Dame-Du-Bon-Et-Perpétuel-Secours (B.P.S.), qui ont apprécié le documentaire d’Alain Gordon Gentil qui a pour titre « Mère Augustine: Offrande d’une vie ».
D’une durée d’une quarantaine minutes, le film a fait le tour des faits connus sur Caroline Françoise Adélaïde Lenferna de Laresle, née le 20 mars 1824 à Pointe aux Piments, qui a créé la première mission caritative religieuse dans la hémisphère Sud avec des tumultes.
Unique fille d’une famille de cinq enfants, la jeune Caroline verra mourir tour à tour ses frères avant que sa mère ne disparaisse, elle aussi, et le remariage de son père.
Vivant avec des oncles, tantes et autres membres de la famille, elle a vécu la fin de l’esclave à Maurice en 1835, l’année même où elle s’est faite baptisée alors qu’elle fréquentait le pensionnat dirigé par Mme Farquarson à Port-Louis.
Puis entra dans sa vie père Xavier Masuy, un prêtre belge, père Jacques Désiré Laval et Bernard Collier, l’évêque de Port-Louis, Caroline Lenferna de Laresle prend la décision de consacrer sa vie à la charité et de devenir religieuse.
C’est une autre histoire qui commence pour celle qui est devenue « Mère Augustine » qui a mis l’éducation, les malades notamment les lépreux dans son action de tous les jours jusqu’à son décès en Italie à Rome le 28 janvier 1900 après avoir obtenu que sa congrégation soit déclarée de droit pontifical en 1882 par le Pape Léon XIII, Vincenzo Gioacchino Pecci, qui lui donne le droit d’ajouter la mention « perpétuel » à sa congrégation.
Une oeuvre qui continue jusqu’à maintenant avec un service hospitalier qui porte son nom à Curepipe et des collèges pour filles, BPS, qui ont formé des dirigeants dans le passé et surement pour le futur.