
Ce 4 décembre 2024, une délégation de Business Mauritius, conduite par son directeur général, M. Kevin Ramkaloan, a été reçue par le Ministre de l’Industrie, des PME et des Coopératives, MAadil Ameer Meea, dans son bureau à Port-Louis, pour une visite de courtoisie empreinte d’une chaleureuse cordialité et d’un esprit de collaboration constructive.
Des échanges fructueux ont eu lieu avec les représentants de Business Mauritius, abordant les défis économiques actuels et les perspectives d’avenir de l’île Maurice. M. Ameer Meea a loué le rôle crucial de Business Mauritius, organisation représentative non seulement d’entreprises de grande envergure, mais aussi de près de 700 PME, employant environ 50 % de la population active mauricienne et contribuant à près de 30 % du Produit Intérieur Brut.
Au cours de cette rencontre, les discussions ont porté sur le soutien essentiel à apporter aux PME pour renforcer leur résilience, en particulier par le biais de l’innovation. Des difficultés considérables ont été mises en lumière, notamment les obstacles majeurs rencontrés dans le secteur portuaire, impactant négativement les importations et les exportations. La réduction drastique du nombre de lignes maritimes desservant le port, passant d’une dizaine à seulement deux ou trois, a été identifiée comme un frein considérable à la croissance économique du pays. Le gouvernement s’est engagé à agir rapidement et efficacement afin de restaurer la compétitivité et le rayonnement du port mauricien sur le continent africain, lui permettant de retrouver sa place stratégique dans le commerce international.
Par ailleurs, la question essentielle du recours à la main-d’œuvre étrangère, indispensable au développement économique de l’île, a été longuement débattue. Business Mauritius a plaidé pour une simplification des procédures de recrutement de travailleurs étrangers, demande que le gouvernement s’engage à examiner attentivement et avec toute l’importance qu’elle mérite.
Enfin, cette rencontre a souligné l’urgence de lutter contre la fuite des cerveaux, un phénomène préoccupant qui voit de nombreux jeunes Mauriciens choisir l’émigration vers l’Angleterre, la France et le Canada. La modernisation en profondeur de l’industrie et de l’économie mauricienne apparaît comme une condition sine qua non pour assurer un avenir prospère à la nation. Le gouvernement et le secteur privé ont réaffirmé leur volonté de collaborer étroitement pour garantir le progrès socio-économique de Maurice au cours des prochaines années. Ce partenariat public-privé dynamique est perçu comme la clé de voûte d’une prospérité durable et partagée.