Le Ministère de la Santé et du Bien-être, en collaboration avec le Fonds des Nations Unies pour la population (UNFPA) et l’Organisation mondiale de la santé (OMS), a organisé un atelier de quatre jours sur la politique globale de soins liés à l’avortement.
Cet atelier vise à aborder les questions d’accès aux soins de santé liés à l’avortement, la stigmatisation sociale et les défis liés aux handicaps, tout en explorant des solutions innovantes.
La cérémonie d’ouverture s’est tenue pendant la matinée du 10 décembre 2024 à les Suites d’United Docks, à Port-Louis, en présence de la Secrétaire Permanente du Ministère de la Santé et du Bien-être, Z.B. Lallmahomed, de l’administrateur de programme de l’OMS, Ajoy Nundoo, de représentants de l’UNFPA et d’autres personnalités. D
Lors de son discours, Madame Lallmahomed a mis en lumière l’importance de cet atelier pour la promotion de la santé sexuelle et reproductive. Elle a insisté sur la nécessité de garantir aux femmes, qu’il s’agisse d’avortements spontanés ou planifiés, les soins et le soutien nécessaires. Elle a souligné le rôle de cet atelier comme plateforme d’éducation du public sur l’avortement, une question d’intérêt mondial crucial.
Elle a également remis en mémoire l’appel du gouvernement à la collaboration d’institutions diverses, incluant des organisations non gouvernementales et l’Association mauricienne de planification et de protection de la famille, afin de fournir des soins et un soutien psychologique aux femmes dans le besoin.
Monsieur Nundoo a quant à lui insisté sur l’objectif principal : garantir à toutes les femmes et filles de Maurice l’accès à des services de soins liés à l’avortement sûrs, équitables et bienveillants. Il a rappelé que des soins de qualité en matière d’avortement constituent un élément fondamental des droits universels à la santé et sont essentiels à la protection de la santé et des droits des femmes.
En abordant les risques et complications liés à l’avortement, Ajoy Nundoo a souligné que la normalisation des services de soins liés à l’avortement peut considérablement réduire la mortalité maternelle. Il a enfin mis l’accent sur la nécessité d’une action multisectorielle, aux niveaux juridique, sanitaire et national, pour garantir l’accès aux services d’avortement pour celles qui en ont besoin.
