Si la phase sèche de la MJO met à mal la formation, voire l’intensification des zones perturbées au centre du bassin Sud Océan Indien avec l’apport d’un SIOD positif, dans l’Océan Pacifique la situation est rare pour le signaler.
Au 29 décembre 2024, les extrémités de cet océan avaient des poches d’eau très chaude alors que le centre avait des eaux froides au-dessous de la moyenne.
Le phénomène La Niña Modoki, variante du phénomène climatique La Niña observé dans l’océan Pacifique, se distingue de sa forme classique par une distribution spatiale différente des températures de surface de la mer.
Alors que La Niña classique se caractérise par un refroidissement des eaux de surface sur la partie centrale et orientale du Pacifique, La Niña Modoki présente un refroidissement principalement concentré sur la partie centrale du bassin, l’est du Pacifique conservant des températures plus chaudes. Cette configuration spatiale particulière induit des impacts sur les régimes climatiques globaux qui diffèrent de ceux associés à un événement La Niña classique.
On observe notamment une corrélation avec une Oscillation Atlantique Nord (OAN) négative, entraînant des conséquences climatiques spécifiques et distinctes.
À noter que l’EL Nino Modiki existe aussi et que l’anomalie de basse pression se trouve bien ancré dans l’Océan Indien à partir de 60 Est à 120 E et que les vents d’Ouest seront présents dans la partie Ouest de l’Ocean Indien
While a dry phase of the MJO hinders tropical cyclone formation in the southern Indian Ocean, the Pacific Ocean presents a rare, contrasting situation.
On December 29, 2024, the Pacific showed unusually warm waters at its edges and unusually cold waters in its center, a La Niña Modoki pattern. Unlike classic La Niña, which cools central and eastern Pacific waters, La Niña Modoki cools mainly the central Pacific, leaving the east warmer.
This configuration correlates with a negative North Atlantic Oscillation (NAO), resulting in unique climate impacts.