
Le retrait du Niger, du Mali et du Burkina-Faso de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) est le tout dernier signe de l’instabilité politique régionale, mais l’impact direct sur les marchés de l’assurance et de la réassurance sera limité sur le court terme, d’après un nouveau commentaire d’AM Best.
Français
Dans un nouveau commentaire de Best, intitulé « Les marchés de l’assurance et de la réassurance en Afrique de l’Ouest : éviter les écueils liés à l’incertitude face aux évolutions politiques », AM Best observe que même si les marchés de l’assurance au Niger, au Mali et au Burkina-Faso restent relativement de petite taille, les grands risques commerciaux nécessitent la réassurance, qui est principalement fournie au moyen de cessions obligatoires aux porteurs de risques nationaux et régionaux (et rétrocédée aux marchés internationaux) et de souscriptions de réassurances traditionnelles. Elles devraient continuer de jouer un rôle crucial dans le partage des risques, malgré le départ des trois pays de la CEDEAO.
Ce commentaire souligne également que le Niger, le Mali et le Burkina-Faso restent membres de la Conférence Interafricaine des Marchés d’Assurances (CIMA), qui gère les réglementations relatives à l’assurance sur l’ensemble des pays membres au sein de la région. AM Best n’anticipe pas de départs de la CIMA, mais une telle initiative pourrait provoquer quelques incertitudes réglementaires pour les assureurs et réassureurs opérant sur ces marchés.
Anglais
The withdrawal of Niger, Mali and Burkina Faso from the Economic Community of West African States (ECOWAS) is the latest sign of political turmoil in the region, but the direct impact on (re)insurance markets will be limited in the short term, according to a new commentary from AM Best.
In a new Best’s Commentary, “(Re)Insurance Markets in West Africa: Navigating Uncertainty Amid Political Shifts,” AM Best notes that while the insurance markets in Niger, Mali and Burkina Faso remain relatively small, large commercial risks require reinsurance, which is predominantly provided through mandated cessions to national and regional carriers (and retroceded to international markets) and traditional reinsurance buying. These are expected to continue to play a critical role in risk-sharing, despite the three countries’ exit from ECOWAS.
The commentary also points out that Niger, Mali and Burkina Faso remain members of the Conférence Interafricaine des Marchés d’Assurances (CIMA), which manages insurance regulations across member countries in the region. AM Best does not expect to see any departures from CIMA, but such a move could lead to some regulatory uncertainty for (re)insurers operating in these markets.