
Le tout dernier livre d’Alain Jeannot, « Racines et Perspectives » a été au centre d’une rencontre à l’Institut Cardinal Jean Margéot en début de la soirée du 24 mars 2025.
Occasion pour l’auteur de parler de son livre sur plusieurs pans et personnes qui ont marqué Maurice depuis la naissance de Simon Van der Stel, premier mauricien né et vecut pendant six ans avec son père Adrian Van der Stel et sa mère, Maria Lievens, un métis en somme.
Puis il a été question du naufrage du St Geran, évènement marin tragique, mis blanc sur noir par Bernardin de St Pierre, Paul et Virginie, le premier roman tragique exotique du début du siècle de Lumière. Un drame qui eut lieu dans la nuit du 16 au 17 août 1744 non loin de l’île d’Ambre.
Début alors un long échange sur la pudicité de l’époque qui aurait pu sauver Virginie, suivie par les ravages de l’esclavage à Maurice et qui débuta bien avant la découverte de Maurice, de ses combats tout comme les stigmates laissés dans la société mauricienne.
Aussi la petite histoire de la persistance de la langue française dans le pays malgré l’administration anglaise et le fait que le n’ai pas l’anglais comme langue officiel sauf pour les travaux parlementaires.
Alain Jeannot’s latest book, « Racines et Perspectives, » was the focus of a gathering at the Institut Cardinal Jean Margéot on the evening of March 24, 2025.
The author discussed the book’s exploration of significant figures and events that have shaped Mauritius, beginning with Simon Van der Stel, the first Mauritian, who lived with his parents, Adrian Van der Stel and Maria Lievens, for six years.
The discussion then shifted to the tragic shipwreck of the St. Géran, immortalized by Bernardin de St. Pierre in « Paul and Virginia, » a seminal exotic tragedy that occurred near Île d’Ambre on the night of August 16-17, 1744.
A conversation ensued regarding the prudishness of the era, which might have saved Virginie, followed by the examination of the devastation of slavery in Mauritius, its struggles, and its lasting impact on Mauritian society, as well as the surprising endurance of the French language despite British administration, even though English is the language of parliamentary procedure.