
À la suite des révélations bouleversantes concernant des actes de maltraitance et d’abus sexuels sur deux résidentes âgées de 63 et 70 ans, toutes deux atteintes de la maladie d’Alzheimer et hébergées au Fieldview Care Home à Mon Goût – un établissement opérant en toute illégalité – le ministre de l’Intégration sociale, de la Sécurité sociale et de la Solidarité nationale, Ashok Kumar Subron, a lancé un appel à la population pour qu’elle signale toute maison de retraite ne respectant pas les dispositions légales en vigueur.
Cet appel n’a pas laissé insensible. À ce jour, six maisons de retraite soupçonnées d’opérer illégalement ont été signalées aux autorités compétentes.
En réponse, le ministre a donné ce lundi matin des instructions aux hauts responsables de son ministère afin de déployer des équipes d’inspection sur le terrain.
Ces dernières sont chargées de vérifier la conformité des établissements à la réglementation, la validité de leurs licences, les conditions de vie des résidents ainsi que le nombre de personnes hébergées. Un rapport est actuellement en cours d’élaboration à l’issue de ces visites.
Le ministre Subron réaffirme son engagement à agir dans le respect des valeurs d’humanisme et de dignité envers les personnes âgées. Il souligne qu’une société digne est celle qui prend soin de ses aînés.
Il est important de rappeler que toute maison de retraite opérant sans enregistrement enfreint la loi et s’expose aux sanctions prévues par le Residential Care Homes Act. Selon la Section 8 de cette loi, nul ne peut gérer une maison de retraite sans avoir obtenu une licence conforme aux dispositions en vigueur. En vertu de la Section 26(1), toute personne contrevenant à cette disposition commet une infraction passible d’une amende allant de 25 000 à 100 000 roupies, ainsi que d’une peine d’emprisonnement pouvant atteindre cinq ans.