Il y a des institutions qui au fil du temps ont fait leurs places dans la lutte contre la drogue et notre invitée en est fière depuis des années.
Sans tambours, ni trompette, le Centre de Solidarité, qui se trouve à Rose-Hill, né d’une collaboration entre deux acteurs, pour retirer les jeunes et les moins jeunes de l’enfer de l’addiction de l’alcool et de la drogue.
Long combat qui chaque jour amène ses victoires tout comme des nouveaux défis pour les responsables, les paires, les soutiens et les volontaires dans la ville soeur.
Aider, sortir, donner une nouvelle vie à ces alcooliques/toxicomanes, c’est sa raison d’être dans la maison en bois qui voit défiler tout comme au centre de Solitude, des jeunes accros, des familles en pleurs, des êtres cassés par les produits addictifs, mais avec un lueur de sortir pour de bon.
Elle écoute, explique, analyse, conseille les victimes des dealers aussi leurs parents aimants que le parcours sera long pour se sevrer, vivre loin de siens pendant des longs mois, mais au final il y aura de la confiance en soi retrouvé, l’envie de vivre, de venir partager son expérience à ceux qui vont à leurs tours entamer la route loin des drogues légales ou illégales.
Avec l’avènement des réseaux sociaux, notre invitée est convaincue que le travail de bouche-à-oreille se fera avec plus d’efficacité dans le respect de l’anonymat de ceux qui viennent dans les deux structures, tout comme dans les campagnes de sensibilisations dans les coins de Maurice.
C’est L’Interview du Vendredi de Maunique Prosper
