Le 128ᵉ numéro du journal bilingue de PluriConseil est disponibles depuis quelques jours et il est question de l’intelligence artificielle dès la première page.
Sameer Sharma écrit sur ce sujet avec le titre « Devenir le laboratoire de l’intelligence artificielle pour l’Afrique », elle commemce son article:
L’île Maurice est confrontée à des défis majeurs alors qu’elle se prépare à affronter la quatrième révolution industrielle. Parmi ces défis, on trouve un système éducatif déficient qui ne favorise ni la pensée créative ni le raisonnement critique, un désintérêt marqué pour les mathématiques et les sciences, des résultats scolaires médiocres et un pourcentage élevé de main-d’oeuvre semiqualifiée. De plus, le pays est fortement touché par la fuite des cerveaux ; le secteur privé, souvent oligopolistique, étouffe l’incitation à innover ; et le gouvernement peine à offrir des services numériques modernes et à prendre des décisions éclairées basées sur des données.
À lire aussi le papier d’Alain Gordon-Gentil qui a choisi la presse et les menaces qui pèsent sur les médias mauriciens:
Peu d’institutions mauriciennes peuvent s’enorgueillir d’avoir traversé pendant deux siècles et demi l’histoire de leur pays. Et quand je dis traverser, je parle aussi d’une véritable traversée. Celle qui, pendant 92 000 jours, n’a jamais vraiment connu de mer calme et qui a continué, sans faiblir, à naviguer sous les vents contraires et contraignants de deux colonisations ; avant de connaître la liberté politique qui, elle aussi, n’a pas été toujours synonyme de liberté tout court.
Autre domaine abordé est celui d’Eric Ng Ping Cheun avec l’excès de précaution affiché par les autorités:
En météorologie comme en économie, la situation réelle est parfois éloignée de ce que disent les prévisions officielles. Cela n’aide pas à redorer l’image des prévisionnistes, régulièrement décriée. La météorologie n’a pas pour fonction de rendre la prévision économique respectable, d’autant qu’elle vient de jouer un très mauvais tour à l’économie mauricienne en lui faisant perdre des milliards de roupies. Face aux risques de catastrophe naturelle, il faut raison garder, au lieu de faire la poule mouillée.